09/01/2025 – Rencontre entre la ministre de la Transition écologique et les acteurs de la pêche française : des enjeux cruciaux pour l’avenir du secteur
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Ce mardi 7 janvier, une rencontre clé s’est tenue entre les membres du Bureau du Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) et la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Agnès Pannier-Runacher. La Fédération des Organisations de Producteurs de la Pêche Artisanale (FEDOPA) et la Coopération Maritime ont participé à délivrer les messages collectifs des enjeux de la pêche française.
La fermeture du Golfe de Gascogne au cœur des préoccupations
L’impact des fermetures de zones de pêche, notamment celle du Golfe de Gascogne, a été au centre des discussions.
Plusieurs enjeux majeurs ont été mis en avant :
- L’accompagnement financier des pêcheurs, de la filière aval et des services des coopératives maritimes doit répondre à l’impact subi par chacun des maillons. La filière se fragilise avec des fermetures répétées.
- La mise en œuvre des tests de répulsifs acoustiques à grande échelle doit être rapide. Il est crucial de trouver une solution technologique pour résoudre la problématique des captures accidentelles de cétacés.
Bruno Margolle, vice-président du CNPMEM et président de la FEDOPA et de la CM, a rappelé que les volumes de la pêche française proviennent majoritairement du chalut de fond et que, dans un contexte international inflationniste et très instable, les armements ont besoin de la reconduction de la remise accordée par les pétroliers en 2024, pour équilibrer leurs comptes et se couvrir contre d’éventuelles hausses incontrôlées des prix du carburant.
Bruno Margolle a conclu la réunion en faisant le lien entre les différentes thématiques liées aux attributions de la ministre. Il a souligné que les pêcheurs dépendent d’un environnement sain et d’une bonne qualité d’eau, rappelant que les pollutions proviennent principalement du milieu terrestre : « Au final, ce sont toujours les pêcheurs qui payent l’addition !«